Business Africa 653 VF

Résumé de la vidéo

00:00 Intro
00:10 Sommaire
01:48 Reportage : La production d’huile de palme stabilise l’économie des habitants de Beni.
08:40 Aide internationale : ralentissement en 2024
09:39 Commerce : une hausse des tarifs destructive
10:28 Opportunités d’affaires : le Maroc séduit les entrepreneurs
17:22 Matières premières : le prix de l’or en hausse
18:20 Capital risque : les flux en baisse en Afrique
19:20 Change : bras de fer sur les réserves de la CEMAC
20:06 Fintech: Diool la startup camerounaise qui monte
25:50 Outro

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Contexte et enjeux

Bonjour à toutes et à tous. C’est avec grand plaisir que je vous retrouve pour cette nouvelle édition de Business Africa. Cette semaine, dans votre magazine économique, nous nous tournons vers les ressorts de l’Afrique pour résister face à une conjoncture mondiale en pleine turbulence. Et tout de suite, voici les grands titres de cette édition. Face à la dégradation sécuritaire et à la guerre, ces habitants du Nord Kivou persistent dans la transformation de l’huile de palme. Un bel exemple de résilience. Mon seul et unique travail, c’est le commerce de l’huile de palme. Je suis déplacée, venue du village de Ngambo, Numbbu. Quand je suis arrivée ici à Béni avec mes enfants, j’ai commencé ce travail pour assurer la survie de ma famille. Réussir au Maroc, c’est un objectif qui séduit de plus en plus les porteurs de projets d’Afrique sub-saharienne. L’État marocain aussi nous a donné beaucoup de faveurs en créant pour la création des sociétés, des petites petites entreprises pour que aussi on veut pas rester toujours des délinquants comme les gens pensent que les africains qu’on peut rien faire. Résoudre le dilemme des paiements en Afrique focus sur la mission de la plateforme du de

Développements clés

Serge Bourda. Une architecture qui a séduit les commerçants de la capitale économique du Cameroun Douala. C’est euh une nouvelle façon plus simple de sécuriser ces paiements, de les rendre plus rapides et bien sûr avec une expérience complètement simplifiée, nouvelle. Pour ce premier reportage, je vous emmène dans l’est de la République démocratique du Congo, un territoire particulièrement touché par la guerre entre plusieurs groupes armés. Béni, un des six territoires de la province du Nord Kivou est particulièrement affecté avec un appauvrissement croissant de la population. Une fatalité que les habitants ont décidé de défier à leur manière en s’investissant dans la transformation de l’huile de palme. Esprit de résilience prise en main de moyens de production artisanale. Tout cela dans un contexte sécuritaire qui menace la chaîne d’approvisionnement. Notre correspondant Daniel Michberot a voulu en savoir plus. Regardez. Nous sommes à Béni, ville d’épice de 1560 habitants en province du Nord Kivou. Depuis quelques années, plusieurs usines artisanales de transformation des palmiers à huile ont tous vu les jours et constitu de personnes déplacées des guerres. Cette huile est exportée le plus souvent en Uganda. Mais à béni, l’huile de palme est aussi utilisée dans la fabrication des savons. Elle est également appliquée au soin de la peau et des cheveux. Les déchets venant de ces usines artisanales servent de nourriture au cochons, aux poules ainsi qu’au poissons pour ceux qui possèdent des états pisicol. Jeanne Mboula, veuve et mère de 5 enfants, est aujourd’hui financièrement stable

Perspectives

et parvient à souvenir aux besoins élémentaires de sa famille grâce à cette activité. Mon seul et unique travail, c’est le commerce de l’huile de panne. Je suis déplacée, venu du village de Ngambo, Numbu. Quand je suis arrivée ici à Bény avec mes enfants, j’ai commencé ce travail pour assurer la survie de ma famille. J’achète ici pour aller vendre aux fabricants des savons. Dans cette usine, Kakou le Bigois fait son possible pour gagner de l’argent qui lui permettra de finir de régler les traités de sa parcelle. Il fait tout de même face à plusieurs défis. Nous recevons les produits bruts que nous transformons en huile grâce à cette machine. La meilleure qualité est consommée dans la nourriture. L’autre sert dans la fabrication des savons. Il y a beaucoup de risques dans ce métier. Tu peux perdre ton bras si tu ne fais pas attention. Si tu prends de l’alcool, tu ne peux pas t’en sortir. Il faut être fort et souple. Comme dans tout travail, il y a des risques. Car si la courroie lâche, il peut nous blesser. Je travaille depuis un an. Je suis dans le processus de me payer une parcelle. La fois

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