La fabrication de prothèses oculaires au Cameroun

Résumé de la vidéo

Au Cameroun, perdre un œil est un drame. Mais pour beaucoup, le plus difficile commence après : comment retrouver une apparence normale quand les prothèses oculaires sont rares, chères et souvent de mauvaise qualité ?

Dans ce reportage, nous vous emmenons à la rencontre de Michel Ngakoue, oculariste installé à Douala. Formé en Afrique du Sud, il met son savoir-faire au service des patients depuis plus de 10 ans. Dans son laboratoire, il crée des prothèses sur-mesure pour redonner espoir, confiance et dignité à celles et ceux qui en ont besoin.

🎥 Journaliste : Maxime Farrel Bounya

🚨 Suivez nous sur nos différents réseaux sociaux :
➡️ Instagram : https://www.instagram.com/africaonair.africannewshub/
➡️ LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/africaonair/
➡️ Facebook : https://www.facebook.com/africaonair.africannewshub/
➡️ X : https://x.com/africa_shows
➡️ Site web : https://africa-on-air.com/

Contexte et enjeux

C’est peut-être en nouveau marché dans une filière méconnue du paramédical. Des millions de personnes souffrent de troubles oculaires graves nécessitant le recours à des prothèses. Pourtant, ces dispositifs restent souvent inaccessibles, notamment dans les pays en développement. C’est ainsi qu’en Afrique, l’accès aux prothèses oculaires de qualité demeure un défi majeur pour de nombreuses personnes malvoyantes. Mais aujourd’hui, des initiatives émergent pour palier ces inégalités, favoriser l’inclusion sociale des personnes affectées. Reportage à Douala de notre correspondant Maxime Farel Bonia. Le problème de santé oculaire touche une partie significative de la population camerounaise. Parmi les conséquences les plus alarmante, la peste de l’œil avec des conséquences très pénalisantes sur le quotidien des victimes. L’usage des prothèses oculaires, bien qu’elle n’ait aucun impact sur la vue, se présente comme une nécessité pour améliorer la qualité de vie des personnes affectées. C’est juste un besoin esthétique. C’est le cas de Charlotte qui ce matin a décidé de se rendre chez un oculariste, autrement dit un créateur de potthèse oculairire à Douala. Il y a en effet plus de 10 ans qu’elle a perdu l’usage de son œil gauche. Michel lui propose deux options. Une prothèse préfabriquée, une solution personnalisée. Quand je

Développements clés

travaille des prothèses préfabriquées, je n’ai aucune pression parce que je découpe comme je veux. La taille de l’iris c’est mon les diamètres de l’iris c’est moi qui donne. Les couleurs, c’est moi qui donne. Donc il n’y a aucune pression. contrairement à la prothèse personnalisée au surmesure où là maintenant c’est vraiment délicat parce que on doit faire un effort pour redonner presque à 100 % bon disons 95 % l’œil sain. Et là maintenant ça demande un processus de fabrication qui peut durer entre 10 et 12h pour qu’on soit satisfait. Charlotte opte pour la deuxè option des prothèses personnalisées. Après consultation, Michel se met en action dans son laboratoire. On doit commencer par une consultation pour voir l’intérieur de la cavité et évaluer. Maintenant, on doit passer par l’impression de la cavité, c’est-à-dire prendre les empreintes et cela se fait par un porte en paninte et puis d’un peu du silicone du silicone qui se ducit en moins d’une minute. Après ça maintenant où on a pris les empreintes, on passe à la fabrication d’un modèle. Maintenant, pendant qu’on est en train de fabriquer le modèle, on s’occupe de l’iris, la peinte de l’iris, prendre le fond parce que n’importe qui a son sa couleur. Donc généralement, on doit prendre le fond de teint de la personne et après ça, on associe l’éris au modèle pour créer la scléroïde. Après la scléoïde, on passe à la peinture. la peinture. Maintenant, on passe au cristallin pour couvrir et

Perspectives

on taille, on pense et on essaye. Si on est satisfait, oui, si on n’est pas satisfait, on corrige. Le processus de fabrication dû en moyenne entre 10 et 12h. Pour le profan, cela relève de la sorcellerie. Tous ceux qui sont victimes ne croient même pas en ça. Et maintenant l’entourage des victimes ne favorise même pas l’insertion sociale de ces gens parce qu’on considère beaucoup plus que c’est c’est la sorcellerie. Mais scientifiquement le résultat est satisfaisant pour Charlotte. On se moquit de moi. Parfois, on m’insulte, on me dit de n’importe quoi. Je suis très très contente. Et moi sans te mentir, je ne savais pas que ça devait être comme ça. Je ne savais pas qu’on peut faire. Il n’y a même pas la différence. On ne peut même pas regarder. On ne peut même pas savoir où j’avais mal ou je ne sais même pas si va me remarquer ou pas. Pour offrir des pothèses oculaires de qualité. Michel préfère faire importer la matière première nécessaire pour la fabrication en Europe ou aux États-Unis car le marché local est truffé de contrebande. Le travail est financé sur fond propre. Même le simple marqueur que vous

Regarder la vidéo complète